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Choisir l’autoédition pour de bonnes raisons

Choisir l’autoédition pour de bonnes raisons

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Votre manuscrit a été refusé par tous les éditeurs traditionnels à compte d’éditeur ? L’autoédition est peut-être faite pour vous. Mais avant de sortir votre portefeuille, posez-vous les bonnes questions.

Ce billet apporte un éclairage nuancé sur l’autoédition. Il est nécessaire d’informer au mieux les primo-auteurs. Car le phénomène des Fifty Shades et le succès d’Aurélie Valognes viennent entretenir de faux espoirs, qui font surtout la joie de l’industrie de l’autoédition.

1. L’autoédition est-elle toujours la solution pour rebondir face aux refus des éditeurs ?

Gallimard a refusé votre manuscrit et votre monde s’écroule. Tout n’est pas perdu. Avez-vous vraiment envoyé votre manuscrit aux 10 000 autres éditeurs français à compte d’éditeur ? Toutes les portes ne sont pas fermées. Voici ici une liste alphabétique d’éditeurs indépendants pour que vous trouviez celui qui vous correspond.

Vous pouvez éventuellement vous faire accompagner par un agent littéraire pour trouver un éditeur (l’agent prendra une commission sur les ventes du livre).

Vous avez essayé des centaines et des centaines d’éditeurs, et ça ne marche toujours pas ? Avez-vous eu des retours de ces éditeurs ? Avez-vous pris en compte leurs remarques pour retravailler votre texte et comprendre pourquoi il a été refusé ?

Avant de passer à l’autoédition, il faut peut-être tout simplement retravailler votre texte. Courage ! De nombreux ateliers d’écriture gratuits peuvent vous accompagner dans ce projet. Avant de brûler votre manuscrit ou de passer à l’auto-édition, faites-vous aider dans votre projet d’écriture.

Si un éditeur vous demande de supprimer certains passages, d’en réécrire d’autres, c’est pour vous aider à publier un texte de meilleure qualité. La critique est constructive, comme l’explique ce billet.

Et si vous ne voulez pas amputer votre texte pour X ou Y raisons, frappez à la porte d’un autre éditeur.

2. Faire rimer autoédition et écologie du livre

La publication sous format papier correspond à une forme de consécration, à vos yeux. Vous avez passé des milliers d’heures à écrire votre roman ou votre texte. Que de renoncements pour venir à bout de ce projet littéraire ! Vous avez fait tellement de sacrifices pour le retravailler, vous voulez aller jusqu’au bout de votre rêve et voir votre livre sur les tables des librairies.

Derrière le rêve d’être publié, un auteur veut que son texte soit lu par de nombreux lecteurs. Publier vient du latin publicare, qui signifie « rendre public ».

Or, il existe de très nombreuses plateformes d’écriture en ligne qui pourraient vous faire connaître, sans que vous ayez besoin de débourser un seul centime et sans passer par un éditeur.

Ces plateformes vous permettent de faire découvrir gratuitement vos écrits à des millions et des millions de lecteurs : Atavist, Atramenta, Fyctia, Mangadraft,  Oniris, Wikipen, Short Edition, Scribophile, Wattpad, Webstory, WeloveWords.

Cela peut paraître paradoxal pour un éditeur de dire cela, mais l’avenir du livre n’est peut-être pas uniquement sous format papier.

La production de livres doit prendre en compte des impératifs écologiques. En 2023, les éditeurs doivent être éco-responsables dans leur sélection de manuscrits et ils devraient privilégier la publication de textes qui vont durer dans le temps.

Dès lors, si votre livre traite d’un sujet d’actualité et risque d’être très vite périmé, pensez à publier vos écrits par billet sur les réseaux sociaux ou sur un blog. Ce sera sûrement plus adapté à votre projet et plus écologique (même si le poids écologique du numérique mérite aussi notre attention).

3. Pour les industries de l’autoédition, vous n’êtes pas un auteur mais un client

Bon à savoir : l’autoédition vous permet de toucher plus de dividendes sur les ventes de votre livre. En général, pour une publication à compte d’éditeur, vous ne touchez que 10% du montant du livre, sur chaque exemplaire vendu.

Mais en autoéditant votre livre, vous allez devoir payer vous-même tous les frais concernant la correction du texte, la réalisation de la couverture et la mise en page, l’impression des livres, la commercialisation, la promotion, le dépôt légal et le stockage, etc. Vous allez devoir passer par des réseaux de distribution pour le référencement de votre livre dans les librairies physiques ou en ligne, à vos frais.

Ces coûts atteignent plusieurs milliers d’euros, selon le tirage. Les sociétés d’autoédition facturent très cher ces services de fabrication et de commercialisation. Vous n’êtes pas un auteur, mais un client. En autoédition, le risque économique et moral ne repose que sur l’auteur. 

L’autoédition ne signifie pas s’extraire des contraintes du marché du livre.

Il faudra également prendre en compte le temps que vous allez passer à gérer tous ces aspects-là.

4. Fin prêts à passer à l’autoédition ?

Vous avez pesé le pour et le contre.

Malgré les contraintes, vous avez décidé que l’autoédition correspond réellement à votre projet. Votre campagne de crowdfunding vous permet de financer les frais de publication et de promotion. Dans ces conditions, nous vous conseillons simplement de faire des demandes de devis très détaillés auprès de ces sociétés spécialisées.

Les éditions Aldeia espèrent avoir répondu à certaines de vos questions sur l’autoédition.

 

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